Auréoles sous les aisselles, chemise qui colle dans le dos, mains moites, pieds malodorants…tout cela n’est pas agréable il faut bien le dire…et peut nous mettre mal à l’aise. Pour certains, la transpiration excessive peut même être vécue comme un handicap.
Pourtant, si la transpiration est tant critiquée, elle est bel et bien essentielle à notre survie.
Lutter contre la transpiration n’est donc pas une bonne idée…
Cependant, chaque jour, en France, environ 450 000 déodorants sont vendus !
Utiliser un déodorant est devenu un geste aussi automatique que le brossage des dents.
Est-ce pour autant un geste d’hygiène ?
La réponse est non. Cependant, il existe des solutions sans danger pour mieux vivre votre transpiration.
La transpiration permet d’éviter la surchauffe
Savez-vous ce qui se passerait si vous ne transpiriez pas ?
En été, lors de fortes chaleurs, la température de votre corps monterait tellement que vous vous retrouveriez en état d’hyperthermie avec pour conséquences de la tachycardie et de problèmes neurologiques plus ou moins importants comme de la confusion, des maux de tête, des douleurs musculaires, des nausées…
Le fait de transpirer permet de maintenir la température corporelle à 37°.
Il s’agit donc bien d’un mécanisme protecteur pour l’organisme.
La sueur présente sur la peau s’évapore, ce qui nous rafraichit et fait baisser la température interne.
Ce sont les glandes sudoripares qui sécrètent la sueur sous l’impulsion de notre hypothalamus percevant le moment où notre environnement devient trop chaud.
Nous possédons entre 2 et 4 millions de glandes sudoripares sous le derme.
La quantité de sueur que nous produisons est liée à la quantité de glandes sudoripares propre à chacun.
La sueur : un excellent moyen d’éliminer les toxines
La peau, de par sa surface, est l’organe le plus grand du corps, comparable à un énorme rein ou à un énorme poumon.
C’est donc un émonctoire important.
Avec le sébum et la sueur qu’elle produit, la peau évacue différentes sortes de déchets et contribue à nettoyer l’organisme en profondeur.
Les déchets de type « cristaux » sont évacués par les glandes sudoripares, tandis que ceux de type « colles » sont expulsés par les glandes sébacées.
Les premiers sont des déchets issus des aliments riches en protéines et en sucre. Ils sont solubles dans les liquides corporels et sont évacués par les reins et les glandes sudoripares.
Un excès de déchets de ce genre participe à l’apparition de divers troubles comme les calculs, l’eczéma sec, les rhumatismes etc.
Les déchets que l’on apparente à des colles sont insolubles et sont éliminés par le foie, les intestins, les poumons et les glandes sébacées.
Ils proviennent majoritairement des graisses et des glucides présents dans l’alimentation (céréales raffinées, féculents…).
Ils sont à l’origine de problèmes de peaux tels que l’acné, l’eczéma suintant et de pathologies touchant la sphère ORL comme les bronchites, les sinusites etc.
Voilà pourquoi la pratique du sauna et du hammam est particulièrement recommandée lorsque l’on rencontre ce genre de problèmes.
Évacuer tous ces déchets via la sueur et le sébum est salutaire pour notre bonne santé.
Transpirez-vous assez ?
On considère qu’une personne transpire suffisamment si de grosses gouttes de sueur perlent sur ses jambes ou sur ses bras lors d’un exercice physique ou d’un sauna.
Certaines personnes transpirent peu.
Si c’est votre cas, pratiquez une activité physique plus intense ou prenez des bains chauds, fréquentez les hammams et les saunas.
Ainsi, transpirer abondamment est plus hygiénique qu’on ne le croit !! C’est un phénomène de nettoyage donc de détox.
Le problème des odeurs et les solutions douteuses du commerce
Les odeurs désagréables associées à la transpiration proviennent des bactéries présentes sur notre peau (notre flore cutanée) qui raffolent des environnements chauds et humides.
Elles prolifèrent alors dans des zones propices à leur développement comme les aisselles, la zone pubienne, les pieds, qui bien souvent, ne sont pas aérées et macèrent tout au long de la journée.
Ces bactéries produisent alors des substances qui vont provoquer les mauvaises odeurs que nous redoutons tant.
Par conséquent, les anti-transpirants ne sont pas une bonne option. En bloquant le fonctionnement des glands sudoripares, ils entravent le fonctionnement naturel du corps.
De plus, les anti-transpirants sont généralement formulés à base de produits néfastes pour la santé.
Vous l’aurez compris, il n’est pas question de lutter contre la transpiration. D’ailleurs, la sueur en elle-même n’a pas vraiment d’odeur.
La sueur est essentiellement constituée d’eau, de sels minéraux et de différentes toxines qui dépendent principalement du régime alimentaire.
Des mesures globales pour éviter les mauvaises odeurs de transpiration
Bien entendu, il faut éviter de surcharger l’organisme avec une alimentation acide et/ou trop riches en colles et en cristaux.
Lavez-vous avec des produits simples, respectueux du pH de votre peau et ne contenant pas d’antiseptique ( sauf si vous avez un déséquilibre de votre flore cutanée avec des symptômes associés – Dans ce cas, demandez conseil à un professionnel de santé).
Après votre toilette, séchez avec soin les zones sensibles, si besoin en utilisant un sèche-cheveux : vous éviterez ainsi la macération en milieu humide et donc le développement des bactéries.
Ne vous intoxiquez plus avec vos déodorants !
Se parfumer les aisselles est au mieux une coquetterie et au pire la preuve que la publicité transforme profondément les mœurs.
Pour lutter contre les odeurs de transpiration, on trouve deux catégories de produits dans le commerce :
- les déodorants (souvent à base de bactéricides et de parfum)
- les anti-transpirants (souvent à base de sels d’aluminium)
Les 5 ingrédients à bannir dans vos déodorants :
- Les sels d’aluminium
- Les substances suspectées d’être des perturbateurs endocriniens, comme le cyclopentasiloxane (un dérivé du silicone)
- Les conservateurs BHA et BHT (butylhydroxytoluène ou butylhydroxyanisole)
- Le phénoxyéthanol, un conservateur pouvant être allergisant, l’alcool
- Les gaz propulseurs (butane, isobutane, propane) utilisés dans les déodorants en spray et qui diffusent des composés organiques volatiles (COV). Ces substances sont non seulement polluantes pour l’environnement mais aussi peu recommandables pour la santé
Cette liste des ingrédients à éviter n’est malheureusement pas exhaustive…
Comment choisir votre déodorant ?
Les ingrédients naturels que vous devez privilégier :
- Les huiles, les cires et les beurres végétaux comme le beurre de karité, l’huile de coco, la cire de carnauba, la gomme tara etc.
- Les poudres comme le bicarbonate de soude ou de sodium, l’amidon de maïs, l’argile blanche etc.
- Les hydrolats : rose, hamamélis, sauge etc.
- Les huiles essentielles : palmarosa, géranium, petit grain bigarade, etc.
Les marques du commerce
En général, les déodorants naturels du commerce sont bio et contiennent tout au plus une dizaine d’ingrédients. Méfiez-vous des listes d’ingrédients à rallonge.
Les déodorants à base d’argent colloïdal sont également efficaces puisque l’argent est un puissant antibactérien. Or, ce sont les bactéries sur notre peau qui produisent les mauvaises odeurs.
Quant à la forme à privilégier, c’est une question de goût.
Les formes solides ou crémeuses sont plus économiques et ont des emballages plus écologiques, mais leur texture n’est pas appréciée par tout le monde. Les déodorants en spray se doivent d’être dépourvus de gaz propulseur et d’être en matière recyclable.
Trois recettes maison pour réaliser votre propre déodorant
Poudre
La solution la plus simple et la plus efficace que je conseille toujours avec succès :
Elle consiste à appliquer du bicarbonate de soude. Pour cela, il suffit d’humidifier votre main et d’y déposer un peu de poudre puis d’appliquer sur la zone concernée.
Vous pouvez également diluer un peu de bicarbonate dans un petit flacon rempli d’eau et l’appliquer directement sur votre peau.
Ces solutions fonctionnent très bien ! Toutefois, en cas de forte transpiration, il faudra certainement quelques jours pour obtenir les résultats escomptés, patience !!
Le déodorant solide
Voici une recette plus élaborée mais très simple à réaliser :
- 2 cuillères à soupe d’argile blanche ou de fécule de maïs
- 1 cuillère à soupe de bicarbonate alimentaire
- 5 gouttes d’huile essentielle : je vous recommande celle de palmarosa douce pour la peau, antibactérienne et non photo sensibilisante. Comme toute huile essentielle, il est préférable de faire un test en appliquant une goutte dans le creux du coude avant toute utilisation prolongée. A éviter également chez la femme enceinte et allaitante ainsi que chez les enfants de moins de six ans.
- 4 cuillères à soupe d’huile de coco pour sa texture et pour sa richesse en acide caprylique, laurique et caprique, aux effets antimicrobiens.
Faites fondre l’huile de coco au bain-marie, puis, hors du feu, ajoutez l’argile ainsi que le bicarbonate de soude et mélangez pour obtenir une pâte.
Ajoutez ensuite l’huile essentielle de votre choix.
Il ne vous reste plus qu’à mettre votre déodorant dans un petit pot avec couvercle.
Ce produit peut se conserver 3 mois au frais.
Le déodorant liquide
- ¼ de verre d’hydrolat d’hamamélis bio
- ¼ de verre de jus d’aloe vera
- 20 gouttes d’huile essentielle de palmarosa
- Une toute petite pincée de bicarbonate alimentaire
Mélangez tous ces ingrédients dans un flacon pulvérisateur, c’est prêt ! Vous pouvez conserver ce déodorant maison deux mois.
Solution naturelle pour les pieds
Pour l’hygiène de vos pieds, pratiquez des bains salés pour un effet décongestionnant et assainissant. Séchez soigneusement entre chaque orteil. Cela évitera l’apparition de mycoses.
Je vous conseille de tester la synergie circulatoire d’huiles essentielles FIT ôm Bio Free Feet du laboratoire BIOSSENTIEL. (réduction de 10% en utilisant mon code spécifique : ref3180674)
Il s’agit d’un mélange d’huiles essentielles de pin noir, lavandin, suages (sclarée et lavandulifolia), menthes (douce et poivrée), romarin, cyprès et rose.
Appliquez 20 gouttes par jour en friction sous les pieds et, si besoin, dans vos chaussures.
Avez-vous besoin d’un naturopathe ?
La transpiration est donc un phénomène naturel bienfaiteur mais pouvant être incommodant.
Elle peut être aggravée par le stress, le surpoids, la pré-ménopause ou la ménopause et une alimentation trop riche en protéines animales notamment.
Si les différentes solutions locales citées dans cet article ne suffisent pas, vous pouvez me consulter , nous ferons le point sur vos habitudes (alimentation, hygiène etc.).
Je vous orienterai sur ce que vous pouvez mettre en place pour améliorer votre bien -être.
Discutons-en lors d’un rendez-vous de 15 minutes.
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