Les apports quotidiens recommandés sont de 55 à 70 microgrammes.
Les personnes âgées de plus de 75 ans doivent augmenter légèrement ces apports.
Les sportifs aussi ont des besoins plus importants : entre 80 et 90 microgrammes.

Comment savoir si vous êtes en déficit ?

Assez difficiles à déceler, les effets indésirables liés à un manque de sélénium peuvent varier d’un individu à l’autre. Bien souvent, ils apparaissent lorsque d’autres facteurs interviennent : le stress, une autre déficience nutritionnelle…

Les symptômes les plus fréquents sont :
  • Une fatigue chronique
  • Un système immunitaire affaibli
  • Une perte de cheveux plus importante
  • Une faiblesse musculaire
  • Une infertilité

En cas de doute, mieux vaut consulter un médecin pour évaluer votre taux en sélénium. Cela reste le moyen le plus fiable pour ajuster vos apports en fonction de vos résultats.

Les sources en sélénium

Le thon, les abats de volaille, le hareng mariné, les côtelettes de porc ou encore la moelle sont de bonnes sources.

La noix du Brésil est naturellement très riche en sélénium. Une noix de 5 g comprend, en moyenne, 98 microgrammes de sélénium, soit plus de 72 % des apports journaliers recommandés.

Vous trouverez une liste complète des sources en sélénium à la fin de cet article.

Dans quels cas se supplémenter ?

Dans le monde, entre 500 millions et 1 milliard de personnes souffrent d’une carence en sélénium.

Les personnes sous dialyse, porteuses de VIH ou qui souffrent de troubles gasto intestinaux (maladie de Crohn et maladie coeliaque) sont plus exposées aux carences.
Vous pouvez également être concerné si vous êtes végan ou végétarien.