Quels sont ces pouvoirs, quelles sont ces lois liées au vivant ?
Lorsque nous connaissons ces lois, lorsque nous comprenons comment naissent nos maladies, nous pouvons agir pour les éviter et dissiper ainsi nos peurs.
En supprimant la peur, nous avons accès à des vibrations plus élevées, sources de santé, de bonheur, de joie et de créativité.
Ces connaissances de base sont à la portée de tous et devraient être enseignées à l’école.
Pierre Valentin Marchesseau, le père de la naturopathie en France disait que :
« Les maladies ne deviennent graves et inguérissables que parce que l’homme cherche de mystérieuses formules pour se soigner, alors que notre organisme détient tous les pouvoirs guérisseurs ».
Valentin Marchesseau

Notre corps, un prodigieux laboratoire
Rappelons-nous que notre corps est composé de différents systèmes extrêmement perfectionnés : le système osseux, musculaire, glandulaire, nerveux, respiratoire, digestif, circulatoire, génital, cutané etc.
Tous ces systèmes sont eux-mêmes composés d’organes, de glandes, de nerfs, de vaisseaux, de muscles, de muqueuses, d’os etc.
Ces derniers sont eux-mêmes constitués de liquides, appelés aussi humeurs, dans lesquels baignent les cellules.
Nos cellules sont-elles mêmes constituées, pour la plupart d’entre elles, d’un système respiratoire, d’un système digestif, circulatoire, reproducteur et d’un « cerveau » contenant la bande mémoire appelée ADN.
Les cellules représentent un tiers de notre poids et les liquides représentent les deux autres tiers.
Ces liquides humoraux sont constitués par le sang (5 litres), la lymphe (10 litres) et les liquides dits interstitiels ou extracellulaires (20 litres), marécage qui baigne nos cellules.
La propreté ou l’encrassement des humeurs dans lesquelles baignent nos cellules impactent directement le fonctionnement de celles-ci.
Si nos humeurs sont encrassées, nos cellules asphyxiées, empoisonnées et carencées, ne peuvent plus assurer leurs fonctions et se mettent à fonctionner à l’envers, c’est à dire à l’envers de la vie.
Pour cette raison, notre corps (qui nous veut du bien) essaie, par tous les moyens, de garder ses humeurs les plus propres possibles.
Qu’est-ce qui rentre ? : l’air que nous respirons, les aliments mais aussi les produits chimiques que nous ingérons et les produits que nous mettons sur notre peau.
Qu’est-ce qui sort ? (ou devrait sortir) : nos résidus de digestion et métaboliques, les toxines externes et nos cellules endommagées ou mortes.
Pour simplifier, j’aborde ici les mécanismes liés à notre alimentation. Bien entendu, nos modes de vie modernes nous exposent à de plus en plus de toxines environnementales et chimiques de tous types qui amplifient nos difficultés d’élimination.
Notre alimentation spécifique est végétale et crue. Si nous la respections, comme le font les animaux sauvages, notre corps traiterait ses résidus sans effort.
L’alimentation traditionnelle, en revanche, cuite et transformée, relativement récente dans l’histoire de l‘humain, prive nos aliments de leur énergie et génère des résidus non adaptés à notre code génétique.Ces résidus, issus de cette alimentation inadaptée, représentent à eux seuls un puissant danger pour notre santé car ils empoisonnent notre corps et détériorent non seulement nos fonctions physiques, mais aussi psychologiques, émotionnelles et intellectuelles.
Toutes les maladies ont pour cause initiale un « encrassement » de nos humeurs qui surcharge, à la longue, certains organes.

Toutes les maladies ont pour cause initiale un « encrassement » de nos humeurs qui surcharge, à la longue, certains organes.
La « crasse humorale »
est composée de déchets et résidus métaboliques, appelés des colles et des cristaux, que les émonctoires (nos organes d’élimination) saturés, fatigués, surmenés, usés ou sidérés (par les médicaments) n’ont pu rejeter à l’extérieur.
Les déchets se déposent, stagnent et finissent par saturer nos liquides humoraux jusqu’au jour où leur taux, dépassant le seuil tolérable individuel, provoque une « crise d’élimination » appelée, à tort, une maladie.
Pour rappel, les émonctoires sont nos organes chargés de l’élimination :
Les intestins, le foie et la vésicule biliaire et les reins sont les principales voies d’élimination.
Les poumons, la peau et les muqueuses sont des voies secondaires.
- La saturation en cristaux provient d’une consommation trop importante de viande, de charcuterie, de fromage et de produits laitiers. Les cristaux étant solubles, ils saturent le sang. Les reins et les glandes sudoripares de la peau sont destinés à l’élimination des cristaux qui seront donc évacués dans les urines et la sueur.
- La saturation en colles résulte d’une consommation des céréales et amidons (sucres lents) comme les pâtes, le riz et autres féculents. Ces colles ou viscosités ou glaires n’étant pas solubles dans l’eau, elles sont stockées dans la lymphe. L’intestin en priorité élimine ces colles. Les voies secondaires sont les muqueuses respiratoires et autres (comme la muqueuse vaginale) et les glandes sébacées de la peau.

Une cause pour de multiples effets : mécanismes en détail
N’étant pas capable d’éliminer dans ses selles et ses urines la surcharge de résidus, notre corps doit les réduire et les lyophiliser pour les emmagasiner dans ses « nappes souterraines », c’est à dire dans ses humeurs.
C’est la stratégie du balayage de la poussière sous le tapis, par manque de temps ou d’énergie pour faire un vrai ménage.
Puis, à chaque fois qu’il disposera d’un surplus d’énergie (énergie produite par exemple par une alimentation plus vivante, par le printemps, les pollens…) que celle dont il a besoin pour assurer ses fonctions journalières, il mettra tout en œuvre pour se libérer de ses résidus.
Il devra les désenclaver et leur redonner leur forme originelle pour les faire passer dans le sang chargé de les conduire à la voie d’élimination adéquate, c’est à dire les reins ou les intestins.
Si ces voies principales sont dysfonctionnelles, il utilisera les voies secondaires comme les poumons ou la peau (qui éliminera à la fois les colles et les cristaux).
Tout ce nettoyage demande beaucoup d’énergie à notre corps ce qui sous-entend que ce nettoyage pourra être fatigant et que, d’autre part, sans énergie suffisante, le corps aura de grandes difficultés à expulser ces résidus…
-> Une surcharge cristalloïde(acide) détruit et brûle les minéraux avec lesquels elle est en contact d’où, par exemple, la perte des cheveux des grands consommateurs de viande ou les colères et violences provoquées par cet excès d’acide dans le système nerveux et cérébral.
Le corps fera fondre ces minuscules cristaux d’acide urique (qui sont indolores à l’état solide) pour les faire passer dans le sang chargé de les véhiculer jusqu’aux reins qui les éliminera dans les urines ou la sueur.
Ce passage de l’état solide à l’état liquide révèle leur nature acide qui, en brûlant nos terminaisons nerveuses, crée toutes les douleurs que nous connaissons.
Cette élimination peut s’exprimer par une cystite, une poussée d’eczéma sec, un zona…
Les « cristalloïdes » sont donc, en général, des douloureux (douleurs articulaires, mal de dos, tendinite, migraines etc.)
En plus de créer de la douleur, la fonte de ces petits cristaux peut également augmenter la température du corps et nous donner de la fièvre. Cette fièvre n’est en réalité qu’un acte libérateur, lui aussi, de notre organisme pour se libérer de sa surcharge empoisonnée.
-> Les colles et viscosités séchées et réduites dans nos humeurs, doivent également reprendre leur forme originelle pour se détacher et quitter les endroits où elles ont été stockées.
Ce travail demande beaucoup d’énergie à notre corps et nous pouvons être fatigués, voire très fatigués, enroués, enrhumés, ou avoir des angoisses, des étouffements (asthme), des surcharges et blocages physiques (végétations, amygdales, prostate, tumeurs…), psychologiques (idées fixes, obsessionnelles, noires, rancunières…) ou émotionnels (peur, perte de confiance en soi, mal être…).
Si nous avons une grande vitalité, nous ferons une grande débâcle intestinale pénible et gênante appelée diarrhée pour nous libérer de nos glaires et viscosités.
Si les intestins sont dysfonctionnels, les colles seront éliminées par les voies secondaires :
La voie respiratoire (nous ferons une bronchite), cutanée (nous ferons un eczéma suintant ou de l’acné) ou génitale (leucorrhées).
Si ces voies secondaires sont-elles mêmes saturées, les colles finiront par emprunter la voie rénale qui n’est absolument pas prévue pour cela, calaminant ainsi nos reins qui, dès lors, ne seront plus en capacité d’éliminer les résidus acides dans nos urines qui deviendront pâles au lieu d’avoir cette belle couleur jaune d’or : Le cercle vicieux s’installe…
Nous appelons toutes ces crises d’élimination des maladies alors qu’elles sont, en réalité, des crises guérisseuses dont nous devrions nous réjouir !!!
Notre corps nous envoie des signaux de détresse pour que nous l’aidions.
Malheureusement, la médecine conventionnelle (allopathique) supprime le plus rapidement possible les symptômes de ces « maladies » en les « soignant » par des antalgiques, des anti inflammatoires, des antitussifs, anti pyrétique etc.
Or, c’est exactement comme si nous coupions le fil du téléphone des pompiers quand la maison brûle afin que le cerveau, comme les pompiers, ne soit pas dérangé par l’incendie, ce qui n’empêchera pas la maison de brûler !
En stoppant ainsi le travail libérateur du corps, celui-ci sera obligé d’enfermer de nouveau les résidus dans ses nappes souterraines et, dans la plus grande illusion, nous croyons êtres guéris !!!
Au fil du temps, nos liquides seront de plus en plus « souillés » et nos cellules, de plus en plus empoisonnées, se mettront à aimer, à demander, à exiger les produits qui fabriquent les poisons dans lesquels elles baignent.
Comme un drogué alimentaire, nous aimerons et consommerons ce qui nous fait le plus mal. Nous nous empoisonnons de plus en plus et affaiblissons en même temps notre système de défense…
Les crises curatives ou maladies, toujours « soignées », sans tenir compte de ce qui les a provoquées, refoulent toujours plus profondément une toxémie de plus en plus abondante et pernicieuse dans nos humeurs. En parallèle, la force vitale du corps diminue.
Ainsi, aux maladies aiguës (éruptions, sueurs, fièvre, diarrhées, allergies…), succèderont les maladies dites chroniques (abcès, ulcères, boues et calculs biliaires…).
Et lorsque la médication répressive a joué de longues années, ces réactions de défense finissent par se taire car la force vitale est épuisée. Ainsi, tranquillement mais sûrement, se préparent les maladies dégénératives qui fleurissent désormais à tous les âges et dans tous les milieux.
Nos liquides saturés ne pouvant plus contenir le moindre résidu, n’ont pas d’autres alternatives que de pénétrer à l’intérieur de nos cellules où, en déprogrammant leur cerveau (leur ADN), ils font naitre un cancer, une paralysie, une sclérose, un diabète, un suicide…
C’est le stade final de haute saturation sans élimination, celui de la maladie authentique, celui où l’allopathie médicale peut et doit intervenir. L’état dégénératif est son domaine.
En revanche, aux autres niveaux, les interventions médicales sont le plus souvent inutiles, dangereuses et souvent contraires à la guérison.
En effet, les états réactionnels, voulus par l’organisme, doivent être respectés.
La naturopathie et ses drainages suffisent largement dans ces cas-là.
La vraie guérison intéresse tout le corps et s’obtient par l’élimination.
Et les microbes me direz-vous ?
Nous avons appris que les microbes nous « donnaient » les maladies et qu’il suffisait de les détruire pour ne plus être malade.
Là encore, ce n’est qu’illusion…
Avez-vous remarqué que pour se débarrasser des moustiques, il suffisait d’assécher les marécages ?
Avez-vous remarqué que les mouches, les abeilles ou les fourmis arrivent à toute vitesse dès qu’elles trouvent de la nourriture quelque part ? Exactement comme les asticots arrivent pour dévorer le cadavre d’un animal en décomposition ?
En résumé, comme l’exprima le Dr Antoine Béchamp, le concurrent de Louis Pasteur, « le terrain est tout ». Autrement dit, si nos marécages sont propres, notre corps va « gérer » les microbes si tentés qu’ils viennent de l’extérieur, comme des « agresseurs » …mais je ne vais pas m’attarder ici sur ce sujet (pourtant ô combien extrêmement intéressant !!!).
En conclusion
Cela serait donc la moindre des choses que de traiter notre corps au moins aussi bien que notre voiture…en lui donnant le carburant que son constructeur a prévu pour son fonctionnement et tel qu’il l’a prévu et évidemment en faisant l’entretien et les vidanges qui s’imposent.
Il est donc d’une absolue nécessité d’apporter à notre corps les aliments que la nature a prévus pour lui et de nettoyer les humeurs, dans lesquelles baignent nos précieuses cellules.
Nous ne sommes pas malades par hasard ou à cause des microbes, des virus, du froid, du chaud, d’un choc ou toute autre apparente raison mais parce que nous ignorons les lois de la vie, ces lois qu’il nous suffit de retrouver et de mettre en application pour guérir (gai-rire) et retrouver notre état normal en pleine santé.
La médecine d’aujourd’hui n’agit pas dans le respect de ces lois de la vie, preuve en est qu’en pratiquant une médecine prétendue au summum du progrès, le monde n’a jamais été aussi malade…
Bien entendu, cette manière d’aborder la santé (et non la maladie) nécessite d’être acteur, de faire quelques efforts et d’être persévérant.
A chacun d’apprendre, de comprendre, de s’informer, d’augmenter ses connaissances, d’être ouvert d’esprit, d’écouter son corps et de l’aider, et surtout de commencer à expérimenter, quel que soit son état de santé.
C’est la seule et unique voie vers la santé, la bonne direction, le bon sens.
Lectures de référence :
Qu’est-ce que la naturopathie, de PV Marchesseau
Les aliments biologiques humains, de PV Marchesseau
La vie en abondance, d’Irène Grosjean

